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Refondation de l'école: les dindons prennent la parole!

6 janvier 2013

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24 novembre 2013

Grève nationale du 5 décembre

Une grève nationale est prévue le 5 décembre .

Suite à la grève nationale du 14 novembre rappellons menée par les syndicats CGT Educ'Action, FO et Sud Education en partenariat avec les syndicats des territoriaux, le Snuipp a initié une intersyndicale 1er degré. Cette intersyndicale s'est tenue le 20 novembre et le SE-UNSA et le SGEN-CFDT ont décliné l'invitation.

Malheureusement cette intersyndicale n'a pas permis de trouvé un accord entre les différents sur les mots d'ordre de cette future grève.

Dès le jeudi 21 novembre, le Snuipp appelait à la grève le 5 décembre.

Le jeudi 21 novembre, la Fédération des Services Publics CGT, la CGT Educ’action, la FNEC-FP-FO, la Fédération SPS-FO, la Fédération SUD Éducation, la Fédération SUD Collectivités Territoriales et la FAEN se sont de nouveau réunis en intersyndicale et ont décidé d'appeler également à la grève du 5 décembre. 

Nous nous retrouvons donc avec 2 mots d'ordre pour cette grève du 5 décembre .....

Le Snuipp revendique :

Une autre réforme des rythmes, un budget ambitieux pour la transformation de l’école et l’amélioration des conditions de travail.

Lire l'appel

La Fédération des Services Publics CGT, la CGT Educ’action, la FNEC-FP-FO, la Fédération SPS-FO, la Fédération SUD Éducation, la Fédération SUD Collectivités Territoriales et la FAEN pour obtenir la suspension immédiate de la mise en oeuvre de la réforme et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Lire l'appel commun

 

 

 

24 novembre 2013

Lettre d'une maman au Ministre de l'Education Nationale

"Monsieur le Ministre,

Il y a déjà quelques temps que je me retiens de vous écrire pour vous exprimer mon indignation face à un comportement incompatible avec la fonction que vous occupez au gouvernement, mais durant la semaine qui vient de s'écouler, vous avez été toujours plus menteur et ignorant dans vos propos, et je ne peux que vous exprimer ma colère.
En effet, j'habite dans une commune de 1800 habitants dans les Deux-Sèvres, département où les statistiques d'application de la réforme dès la rentrée 2013 ont explosé tous les records nationaux, et ce que vous décrivez ne ressemble tellement pas à la réforme telle qu'on la vit ici, que je commence à me demander sérieusement si vous savez de quoi vous parlez. Je suis maman d'un garçon de 8 ans, en classe de CE2, et nous trouvons (aussi bien nous, parents, que lui) que la réalité que vous décrivez reste une fiction.
Lors du JT de 13h du mercredi 13 novembre, vous disiez que le boycott national n'avait pas toujours lieu contre la réforme que vous tentez d'imposer mais soit disant parce que les parents refuseraient que leurs enfants bénéficient de 36 semaines de cours dans l'année. Il serait appréciable que vous citiez les sources qui vous permettent de faire de telles affirmations.
Je suis maman et je vous assure que plus mon fils a de semaines de cours, et plus je suis contente, tout simplement car je pars du principe que plus il a de semaines de cours, plus il a de chances de finir un programme chargé et nécessaire à son éducation.
Pourtant, mon fils n'a pas été à l'école le mercredi en question et ce choix de concertation (entre lui et nous, ses parents), n'est pas dut à ce que vous semblez croire mais simplement au fait que cette réforme est appliquée n'importe comment et surtout trop rapidement.
Par contre, justement parce que nous sommes des parents qui souhaitons que la loi et les 36 semaines de cours dans l'année soient respectées, nous ne comprenons pas que le Directeur Académique ait décidé qu'il n'y aurait pas cours ces 2 demies-journées supplémentaires. Vous qui dites être attaché à ce principe et ne pas vouloir être "celui qui enlève du temps scolaire aux enfants", pouvez-vous me dire à quel moment ces cours auront lieu?
Vous avez aussi, lors du même JT, avancé le chiffre de 20% de jeunes élèves qui peuvent bénéficier des TAP. Mon fils, tout comme ses petits camarades, ne peuvent bénéficier que d'une activité par semaine. Avez-vous compté ce genre de situation, comme le voudrais la logique, comme étant seulement 0,25% et non 1%?
Le même jour au même endroit, vous annonciez que les activités périscolaires seront gratuites. Pourriez-vous me dire à partir de quelle date?
Dans ma commune, la municipalité a voté pour que celles-ci soient payantes. Par contre, dans ce vote, il n'a jamais été dit qu'elles seraient gratuites dans un futur plus ou moins proche.
Dans la foulée, vous disiez "il faut que dans chaque endroit, on se concerte, qu'on trouve les meilleurs solutions et nous, nous sommes là pour aider". J'ai bien entendu mais dans la réalité, pourriez-vous me dire concrètement ce que ça donne? Dans ma commune, la municipalité a fait le choix d'appliquer la réforme sans aucune concertation des parents (que ça soit en direct ou par le biais de l'association des parents d'élèves). Qu'avez-vous fait, vous qui "êtes là pour aider" pour qu'il y ait cette concertation?
Toujours avec Monsieur PERNAUD, vous avez dit "Aujourd'hui, que font les enfants? Ils sont devant la télévision pour la plupart d'entre eux. Ils sont chez eux où à traîner dans les cages d'escaliers.". Au moment précis où vous prononciez ces "belles" paroles, mon fils était en train de lire un livre sur le canapé, ce qui est relativement plus confortable pour lui que la cage d'escaliers. Je m'indigne qu'une homme qui occupe vos fonctions puisse faire de tels raccourcis et avoir autant de préjugés. Certe, mon fils ne vit pas dans une maison de 450m² et la notre est bien meilleur marché que celle que vous possédez. Pour autant, mon fils ne passe pas sa vie devant la télévision ou à traîner dans l'une de nos 2 cages d'escaliers. Non Monsieur le Ministre, dans la vraie vie, celle des Français moyens, les enfants ne passent pas leur vie dans les cages d'escaliers ou le derrière vissé devant le petit écran. Où prenez-vous vos informations? Dans quel monde vivez-vous? Comptez-vous adresser des excuses publiques au milliers de parents que vous avez insultés à travers ces phrases?
Dans votre forme olympique, vous avez ajouté que l'école le mercredi matin ne "coûte pas un sous aux Maires". Oui, effectivement, c'est aux mairies que ça coûte.
Peut être que si vous connaissiez votre sujet, vous auriez réfléchi et vous vous seriez dit que l'école le mercredi génère des frais supplémentaires comme, entre autres, le chauffage (puisque je doute que les mairies laissent tourner le chauffage à plein régime lorsque les écoles sont vides).
Et ce matin aux 4 vérités de Télématin, vous avez déclarez que "tout le monde est pour" la réforme. De qui parlez-vous? Des enseignants qu'on a encore vu dans la rue la semaine dernière? Du personnel municipal qui était à leur côté? Des Maires qui refusent de l'appliquer? Des associations de parents représentatives (je ne compte bien sur pas la FCPE qui, on le comprend, avec une belle subvention de 150 000€ de "rattrapage", ne peut que vous approuver dans toutes vos décisions)?
Dans Télématin, vous affirmez que la réforme demande "des efforts aux adultes". Oui, bien sur, mais ne croyez-vous pas qu'elle en demande aussi pas mal aux enfants?
Dans ma commune, il n'y a malheureusement que peu d'emploi. Les gens travaillent donc plus loin et les enfants sont déposés de bonne heure à la garderie et en repartent tard. La réforme ne change pas cet état de fait mais les empêchent de se reposer, comme ils le pouvaient avant le mercredi (c'est une grande majorité des enfants qui avaient cette possibilité, preuve en est le taux de fréquentation très faible du centre aéré et le nombre important de parents aux grilles de l'école le mercredi midi).
Vous vous posiez la question de savoir comment avaient fait les 4000 communes qui appliquent la réforme, "surtout la plupart en territoire rural". Et bien pour répondre à votre phrase "on dit n'importe quoi souvent et on ne va pas regarder les faits", moi, je vous invite à venir visiter ma commune. Avoir une seule activité par semaine quand on manque de locaux et de matériel (certains enfants font tennis de table sans table), est-ce acceptable pour nos enfants et où sont les bénéfices d'une telle réforme? Venez donc voir sur le terrain Monsieur le Ministre plutôt que de faire de beaux discours sans savoir de quoi il retourne.
Je n'étais à la base ni pour ni contre cette réforme, mais à voir comment elle est appliquée, imposée sans concertation et à la va-vite, je commence à me faire un avis car je pense à présent qu'il valait mieux laisser un système, même imparfait, que de mettre en place un système inégalitaire pour l'ensemble du territoire
En conclusion, vous avez dit à Monsieur PERNAUD que "les adultes doivent donner l'exemple", alors par pitié Monsieur le Ministre, appliquez-vous ce principe avant de demander aux autres de l'appliquer et arrêtez de mentir, de stigmatiser les familles en faisant de certains cas des généralités (souvenez-vous de la cage d'escaliers) et surtout, revenez dans la vraie vie, celle que subissent ceux à qui vous imposez sans savoir.
Dans l'attente de réponses à toutes mes interrogations, je vous prie d'agréer, Monsieur le Ministre, mes sincères salutations."
1 novembre 2013

Appel des interfédérales à la grève nationale le 14 novembre contre la réforme des rythmes scolaires

 

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La réforme des rythmes, mise en place à la rentrée 2013 pour un peu plus de 20 % des écoliers, fait apparaître de grandes difficultés.

 

En faisant glisser les missions d’enseignement de l’Éducation nationale vers les communes, elle crée de graves inégalités de traitement sur le territoire, et crée une confusion entre scolaire et périscolaire (locaux, activités…).

 

 

Elle va à l’encontre de l’intérêt des enfants et de celui de l’ensemble des acteurs concernés.

 

Cette réforme bâclée a été mise en œuvre contre l’avis d’une majorité des personnels et de leurs organisations syndicales, elle a été imposée sans les moyens d’encadrement nécessaires.

 

 

C’est un échec pour Vincent Peillon et ceux qui l’ont soutenu, le ministre doit en tirer les conséquences et retirer son décret.

 

 

Les organisations syndicales, Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ’action, FNEC-FP-FO, Fédération SPS-FO, SUD-Éducation, Fédération SUD Collectivités Territoriales, la FAEN, réunies en interfédérale le 22 octobre 2013, appellent l'ensemble des personnels du 1er degré ainsi que les personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, à faire grève le jeudi 14 novembre 2013, pour obtenir la suspension immédiate de la mise en œuvre de la réforme et l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

 

 

L’intersyndicale nationale apporte son soutien aux mouvements locaux déjà prévus les 12 et 13 novembre 2013.

 

 

Nos organisations appellent leurs instances locales et départementales à se réunir en intersyndicales et en assemblées générales avec les personnels, dans le cadre unitaire le plus large possible, pour débattre de la construction de la grève du 14 novembre et des suites à donner à cette lutte pour imposer une autre réforme.

 

 

Le 24 octobre 2013

Appel des interfédérales à la grève nationale le 14 novembre contre la réforme des rythmes scolaires

Tract Sud éducation grève du 14/11/13

 

1 novembre 2013

Les parents appellent au Boycott National Le mercredi 13 Novembre 2013

La grogne nationale s’intensifie de jour en jour. 

La réforme divise même la majorité gouvernementale.

Mercredi 13 Novembre :

journée nationale de mobilisation

Pour dire NON à Monsieur Peillon :

• NON à la désorganisation générale,
• NON à l’accroissement des inégalités nationales,
• NON aux TAP sans intérêt, pour des enfants fatigués
• NON au passage en force contre l’avis des parents et des enseignants,
• NON aux contrats précaires et aux emplois du temps décousus des animateurs et encadrants,
• NON au coût prohibitif d’une réforme qui engendrera la hausse de nos impôts locaux !!!

Pistes d’actions pour le mercredi 13 novembre :
Absentéisme, signature de pétitions, piquet de grève devant vos établissements, ballons et gilets jaunes : nos armes sont multiples !!!

 

Les parents inquiets sont de plus en plus nombreux à s’exprimer sur les réseaux sociaux, sur les blogs et forums.

Ne soyez pas les derniers à ouvrir les yeux!

Collectif national des parents d’élèves en colère

·       Rythmes scolaires : Arrêtez le Massacre !
https://www.facebook.com/groups/609556085733767/

·       Contre la réforme des rythmes scolaires
https://www.facebook.com/CONTRE.LA.REFORME.SCOLAIRE

·       Forum Vigilance rythmes scolaires
http://vigilance-rs.clicforum.fr/index.php

·       Refondation de l’école : les dindons prennent la parole :
http://paroleauxdindons.canalblog.com/archives/2013/06/09/27366464-p300-0.html#comments

·       Rythmes scolaires : la rentrée scolaire galère !
https://www.facebook.com/groups/124410257757208/

·       Elus locaux contre la réforme des rythmes scolaires
https://www.facebook.com/groups/248166518649279/

·       Mouvement de lutte contre la semaine de 4 jours et demi
https://www.facebook.com/groups/142185385991134/

·       Les parents boycottent l’école le mercredi matin
https://www.facebook.co/LesParentsBoycottentLecoleLeMercrediMatin

·       Collectif de parents parisiens « Prenons le temps pour nos enfants »
https://www.facebook.com/pages/Collectif-de-Parents-Parisiens-Prenons-le-temps-pour-nos-enfants/207717196035071?fref=ts

·       Non à la semaine des 4 jours et demi
https://www.facebook.com/NonALaSemaineDes4JoursEtDemi

·       Non à une refondation de l’école sans l’avis des professeurs des écoles
https://www.facebook.com/ecoleintelligente

·       Réforme des rythmes scolaires
https://www.facebook.com/groups/491527827553195/

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1 novembre 2013

Rythmes scolaires : Grand Corps Malade redoute un accroissement des inégalités

Le slameur Grand Corps Malade a souhaité aborder le thème des rythmes scolaires dans "Le Journal inattendu" de Vincent Parizot ce samedi 26 octobre.

A deux jours de la sortie de son dernier album intituté "Funambule", Grand Corps Malade était l'invité du Journal inattendu de RTLce samedi 26 octobre. Le slameur a voulu parler de la réforme des rythmes scolaires.

Alors que la réforme de Vincent Peillon délègue la gestion d'une partie du temps scolaire aux communes qui devront proposer des activités aux écoliers, Grands Corps Malade craint que cette mesure n'accroisse les inégalités.

"La question de l'égalité se pose car une ville comme Levallois n'a pas les mêmes moyens que Stain ou Villetaneuse", a souligné l'artiste. "Le petit garçon qui est à Levallois ou à Neuilly-sur-Seine, entre 15h et 16h30 il va peut-être faire de l'équitation alors que dans d'autres villes il va peut-être faire du coloriage."

Grand Corps Malade était l'invité de RTL samedi 26 octobre.

Lire la suite de l'article ici

 

 

2 octobre 2013

Peillon convoqué dans le bureau du directeur

Rythmes scolaires : Hollande reprend la main

http://www.europe1.fr/Politique/Rythmes-scolaires-Hollande-reprend-la-main-1660215/

 

On sait à qui adresser nos demandes maintenant ....

 

A nos plumes !!

 

2 octobre 2013

Témoignage d'un parent et PE

Ce témoignage nous vient d'un parent également professeur des écoles.
Il a fait le bilan une semaine après la rentrée et depuis son avis n'a pas évolué sur cette réforme :

"Voilà, une semaine écoulée avec les nouveaux rythmes scolaires.
Je ne vais pas reprendre tout ce que j'en pense depuis le début, en tant que parent mais aussi en tant qu'enseignant. Ce serait trop long...
Je vais me contenter de présenter les petits "plus" récents :
- les intervenants musique perdent TOUS 1h30 d'intervention sur temps scolaire pour prendre en charge des groupes d'élèves sur le TAP (Temps d'Activité Périscolaire). Pour les enseignants, c'est une perte de qualité de l'enseignement musical à l'école (enseignement obligatoire, avec ou sans intervenant, nous ferons de la musique à l'école). Pour eux, c'est une nouvelle mission : faire de la musique et du chant, sans véritable cadre, sans programmes et surtout c'est une nouvelle gestion des élèves, qui se fera désormais sans la co-intervention de l'enseignant, sur un temps de fin de journée. Malgré tout leur professionnalisme et leur motivation, les conditions ne sont plus du tout les mêmes. Et surtout, ça ne touche qu'une petite partie des élèves qui restent à l'école après 16h... ET SURTOUT (bis), dans deux écoles de la commune, ce temps de musique après l'école ne se fera pas! Ben oui, certains élèves de cycle 3 (CE2, CM1 et CM2) de ces deux écoles font partie d'un orchestre à l'école. Une partie seulement. Et pour cette partie, aucun élève de l'école, CP et CE1 compris, n'aura la possibilité de faire de la musique en activité périscolaire. Bref pour 30 élèves de cet orchestre à l'école, c'est toute l'école (160 élèves) qui est pénalisée.

- les CM1/CM2 ne feront plus natation. Là, c'est le coup de grâce. C'est peut-être ce qui fonctionnait le mieux en terme de sport à l'école depuis des années. La raison? Les après-midis de 2h15 ne sont plus assez longues pour y prévoir trois créneaux de natation. Il faut donc éliminer des élèves. Finalement, faire sortir les CM du planning est un bon choix me direz-vous. Il vaut mieux virer les grands que les petits. Oui, c'est sûr, quoi que certains grands ne savent pas encore nager et qu'arrêter ce cycle ne leur aura pas laissé assez de temps pour prendre un peu d'assurance sur du long terme. De toute façon, pour les grands comme pour les petits, toucher à la natation à l'école ne sera, à terme, pas une bonne chose.
De plus, l'encadrement était jusqu'ici assuré par des MNS diplômés et compétents. Désormais, les enseignants devront également prendre en charge un groupe. Je sais que c'est souvent le cas dans les autres communes, il n'empêche que l'on perd encore un acquis suite à la réforme. Et que ça plaise ou non, un enseignant qui doit en plus surveiller les élèves dans les vestiaires, gérer les bobos/les malades et les allers-retours en car ou à pied, ne fera jamais le boulot d'un MNS formé pour ce qu'il fait, qui a le temps de préparer/ranger son matériel et qui peut réceptionner calmement chacun de ses groupes, sans se soucier de tous les autres détails.
Mais c'est pas grave, l'année prochaine on pourra récupérer (voler?) les créneaux patinoire des petits, qui devront accepter de ne plus en faire! Mais là aussi, les temps changent. Avant, le transport était compris dans le pack. Depuis peu, l'école doit financer le transport. Finalement, on va peut-être laisser la patinoire aux petits.

- les après-midis, 2h15 (avec récréation!!!), passent à une vitesse folle. Et c'est peut-être l'élément de ce dossier le plus difficile à gérer. D'ailleurs, ce temps est tellement court que même nos séances de sport sont réduites... Qu'on ne me parle plus de l'importance du sport à l'école, des élèves en surpoids et des risques d'une mauvaise hygiène de vie chez les enfants !
J'en profite pour rappeler que pour le moment, les programmes n'ont pas changé. Et que depuis la perte de deux heures par semaine pour tous les élèves de France lors du passage à la semaine de 4 jours, les programmes sont les mêmes. Les enseignants français sont tellement forts qu'ils sont capable de faire en 24h ce qu'ils faisaient en 26h.

- la réforme coûte cher. C'est officiel, ça coûte de l'argent. J'ai eu vent de la somme nécessaire à la mise en place des nouveaux rythmes pour cette année scolaire. Malgré l'aide de l'état accordée aux communes qui ont accepté de se précipiter dès cette rentrée, on parle de plusieurs centaines de milliers d'euros. En temps de crise, c'est rude.

- Et le comble. C'est que pour les enfants qui ont des parents qui travaillent, ou qui ont des parents qui ne veulent pas les récupérer à 16h (au choix hein, récupérer le petit Kévin à 16h et l'avoir dans les pattes jusqu'au coucher n'est pas forcément gage de réussite éducative et de bien-être familial), les journées sont toujours aussi longues. On les récupère à 17h30. Sauf que maintenant, il y a le mercredi... Et donc certaines activités qui se pratiquent au sein d'associations ou d'école de musique/conservatoires qui se faisaient sur cette pause dans la semaine se font le soir, après l'école. Donc, les journées sont les mêmes, voire plus longues. Le pire là-dedans, c'est que dans ma commune d'habitation qui ne pratique pas les nouveaux rythmes, par exemple, l'école de musique a décidé de ne plus recevoir les enfants le mercredi matin! Pourquoi? Ben parce que quelques enfants de la ville scolarisés dans des communes voisines passées à la semaine de 4 jours et demi ne peuvent plus venir. Oui, MAIS c'est un conservatoire à rayonnement communal ! COMMUNAL !!! C'est-à-dire sur la commune!!! Pas intercommunal !!! Allo? Non mais allo quoi!? (désolé)

Bref, une réforme qui n'est pas adaptée aux rythmes des familles, qui crée des injustices d'une commune à l'autre (gratuité/coût des activités, qualité des animations - dans certaines communes les élèves n'ont que garderie! - lieux d'accueil adaptés etc.), qui bouleverse le fonctionnement des associations et j'en passe... Mais aussi et surtout une réforme qui coûte cher, est-elle une bonne réforme?
L'an prochain, ce sont toutes les communes de France qui devront partir. Même celles qui ont un budget serré, des difficultés d'accueil et peu de personnel. Et cette fois-ci, ça se fera sans aide de l'état.
Nous sommes tous concernés, parents, enseignants et, même vous, qui n'avez plus aucun lien avec l'école, mais qui êtes imposables (va bien falloir la financer cette réforme!).

Êtes-vous prêts pour l'école de demain?"
30 septembre 2013

Avis aux contributeurs!

Pour que ce blog continue d'exister , il a besoin de dindons motivés.

Dindon farceur, pour des raisons personnelles ne peut plus tenir ce blog.


Avis aux amateurs, envoyez nous un mail

collectifdesdindons@yahoo.fr

 

 

30 septembre 2013

Témoignage d'une animatrice sur Quimper

Quotidien des animatrices mairies : ''Animatrice en bretagne je ne ferais que confirmer ce que je peux lire dans les commentaires precedent ,le nouveau decret parut sur le taux d encadrement est inaceptable et souvent largement depasser faute de personnel.Depuis la rentree c est un vrai hall de gare dans le periscolaire ou j exerge en maternelle ,tous les jours je me retrouve avec une colluegue differente recruter la veille parfois elles ne savent meme pas ce que signifie le TAP.Je n apprends a personne l importance de l adulte repere chez le jeune enfant tous juste scolariser.Bien organiser une sortie a 16h30 par du personnel qui remplace les titulaires qui craquent face a la pression n est pas sans danger car c est derniere ne connaissent ni les enfants,ni les parents,ni le fonctionnement et parfois je n ai meme pas eu le temps de leur presenter les locaux!!!Nous passons donc 45 min a faire l appel et deplacer les enfants dans les quatre coins de l ecole pourtant au cours de mes 13 annees de carriere on m as toujours appris a limiter les déplacements pour la securité du groupe.Les enfants m appelle maitresse ils sont completement perdu et je ne comprends toujours pas pourquoi cette reforme a été appliquer en maternelle!!!Le mercredi lors du transfert sur le centre je ramene parfois plusieurs petits en larme traumatiser d avoir était balloter d adultes en adultes jusqu a la cantine ou ils mangeront péniblement dans une salle de restauration surchargé a 13h.J ai parfois l impression de transporter du betaille et je m en veux de devoir leur faire subir tous ca.Le personnel de la ville de quimper est en souffrance et se mobilise mardi 01 octobre 15H30 place de la mairie.''
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Refondation de l'école: les dindons prennent la parole!
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