Bilan de l'intersyndicale parisienne du mercredi 22 mai
Communiqué du SNUDI-FO du 75 lire ici
Une salle pleine à craquer : 1000 enseignants, PVP et personnels municipaux ont participé à l’AG intersyndicale (SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SE-Unsa, SUD Education, CGT Educ’Action, CNT-Ste) !
De mémoire de syndicaliste, jamais il n’ y a eu une telle affluence en AG intersyndicale à Paris ! Une AG dynamique, mobilisée et déterminée qui a confirmé les revendications contre la réforme Peillon de territorialisation de l’école et qui a décidé des prochaines initiatives. Le décret a été promulgué le 24 janvier, le projet éducatif territorial voté par le Conseil de Paris le 25 mars…mais rien n’y fait, pour les collègues le projet Peillon/Delanoë ne peut pas, ne doit pas s’appliquer à la rentrée. Rien n’est joué, c’est bien le sentiment général ; l’onde de choc de ses derniers mois poursuit ses effets et n’est pas prête de refluer… Le maire et le recteur, le ministre et sa poignée de partisans doivent céder !
L’AG intersyndicale parisienne, à laquelle participait également le syndicat FO de la Ville de Paris, a réaffirmé les revendications :
Abrogation du décret sur les rythmes scolaires
Non à la mise en place du projet parisien à la rentrée 2013
L’Education doit rester nationale, maintien de notre statut de fonctionnaire d’Etat
L’AG intersyndicale a voté une motion que les conseils des maîtres des 662 écoles parisiennes sont invités à reprendre et à transmettre au rectorat (double aux syndicats) Cette motion adressée au DASEN (en pièce jointe à ce communiqué) s’oppose à « la mise à disposition des salles de classe qui seraient transformées en ‘’lieux d’exercice des activités périscolaires’’ ».La salle de classe, c’est l’outil de travail de tout enseignant, c’est un lieu protégé dédié à l’enseignement. La réglementation, qui stipule que les activités périscolaires ne peuvent pas porter atteinte aux tâches d’enseignement fixées par l’Etat, doit être respectée ! Ce sont nos missions et notre statut qui sont en jeu. Et en conclusion, cette motion rappelle l’exigence unanime : « non à la mise en place du projet parisien à la rentrée 2013 ».
Les 1000 collègues ont également décidé avec les syndicats : grève le jeudi 6 juin !
d’appeler les enseignants à un rassemblement au rectorat le 5 juin et à la grève le jeudi 6 juin, jour du CDEN qui se réunira au rectorat pour acter le projet éducatif territorial du maire de Paris et examiner la modification du règlement départemental des écoles maternelles et élémentaires (instance composée notamment d’élus, de représentants des syndicats et des fédérations de parents ; l’instance est présidée conjointement par le préfet de Paris et le maire de Paris, le recteur et le DASEN en étant les vice-présidents) ;
du principe d’un appel à la grève dès la rentrée si les autorités municipales et académiques persistent dans leur volonté d’imposer le PEDT. Concernant ces échéances, toutes les précisions seront prochainement apportées par l’intersyndicale.
Face à l’exigence d’abandon du PEDT Peillon/Delanoë, le ministre et le maire de Paris sont isolés. Pour qu’ils cèdent, aucune caution syndicale ne doit leur être apportée par le biais des comités de pilotage, l’unité sans faille qui existe à Paris doit se réaliser au plan national
Au cours de l’AG, le SNUDI-FO a attiré l’attention des collègues sur la mise en place des comités de pilotage au plan national comme dans les départements afin d’élaborer les projets éducatifs territoriaux et suivre leur mise en œuvre. Le 23 avril, le ministre a ainsi installé le « comité de suivi de l’application du décret sur les rythmes scolaires ». La composition de ce comité exprime la recherche éperdue d’un impossible consensus pour faire face à l’opposition des syndicats qui avaient notamment appelé à la grève nationale le 12 février (SNUDI-FO, SNUipp-FSU, FERC-CGT, SUD, FAEN et CNT). S’il n’est pas surprenant d’y trouver Mme Brossel adjointe du maire de Paris ou le président de la FCPE, le SNUDI-FO s’est étonné de la présence parmi les « représentants des enseignants » du secrétaire général du SNUipp. Gageons que le ministre saura utiliser cette présence comme caution à son décret. Dans un courrier au secrétariat national du SNUipp (voir pièce jointe), le SNUDI-FO propose au SNUipp une intervention commune auprès du ministre pour lui réaffirmer leur opposition au décret et lui demander d’abandonner son comité de suivi.
- Non à la mise en place du projet éducatif territorial parisien à la rentrée 2013
Adressez au DASEN la motion proposée par l’AG (double au SNUDI-FO Fax : 01.53.01.61.59 Email : snudifo75@gmail.com)
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Communiqué du Snuipp 75 lire ici
Plus d’un millier d’enseignants réunions en assemblée syndicale ce mercredi 22 mai !
Une mobilisation sera organisée par l’intersyndicale à l’occasion du CDEN de juin qui actera formellement le Projet éducatif territorial de la Ville ainsi que les horaires types des écoles parisiennes.
Une autre mobilisation sera organisée le premier mercredi de septembre 2013.
L’intersyndicale enseignante parisienne, SNUipp-FSU, Snudi-FO, Se Unsa, Sud Education, CNT-Ste, CGT Educ’Action, suite à l’Assemblée syndicale du mercredi 22 mai 2013, qui a réaffirmé les revendications suivantes :
Abrogation du décret sur les rythmes scolaires
Non à la mise en place du projet parisien à la rentrée 2013
L’Education doit rester nationale
Maintien de notre statut de fonctionnaire d’Etat
Elle propose aux conseils des maîtres d’adopter la motion suivante puis de la transmettre au Rectorat (double aux syndicats) :
Monsieur le DASEN,
Veuillez trouver une motion adoptée par le conseil des maîtres de l’école ce jour.
« Le conseil des maîtres de l’école …. , réuni le … rappelle
que l’utilisation des locaux scolaires doit être consacrée prioritairement aux activités d’enseignement, comme le prévoit la réglementation
que la mise à disposition des salles de classe qui seraient transformées en « lieux d’exercice des activités périscolaires » ne doit pas être imposée
la position défendue par tous nos syndicats et commune aux enseignants et aux PVP : non à la mise en place du projet parisien à la rentrée 2013 ;
Veuillez croire, Monsieur le DASEN, en notre profond attachement au service public d’éducation ».
Signatures
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Communiqué du SE-UNSA 75 lire ici
Deux temps forts concernant l’aménagement du temps de l’enfant à l’école : l’assemblée intersyndicale de ce matin et notre audience auprès du DASEN.
Assemblée intersyndicale : près de 1 000 collègues (record historique) ont répondu à l’appel ce mercredi 22 mai au matin, à la salle Croizat à la Bourse du travail. Nous avons retenu deux axes sur lesquels il allait falloir insister (outre notre opposition à ce décret) lors des instances réglementaires des 4 et 6 juin qui acteront le nouveau règlement intérieur départemental :
- la non possibilité, pour le Référent Educatif Ville, d’imposer l’utilisation des salles de classe, locaux rased et psychologues scolaires (cf. motion_locaux_mai2013 ; un rassemblement aura lieu le mercredi 5 juin au Rectorat pour les remettre au DASEN)
- le rappel clair et précis de la responsabilité des enseignants et directeurs aux différentes heures de sortie en rappelant l’organisation de ces temps.
Au SE-UNSA, nous avons également souligné le fait qu’il ne faut pas se tromper de cible dans notre combat contre ce décret. Ce ne sont pas envers les animateurs, les REV ou tous les autres agents de la Ville qu’il faut se mobiliser, mais bien contre le système mis en place par la Ville et le Rectorat.
Lors de notre audience du jeudi 16 mai avec le DASEN, il a reconnu qu’il devait travailler quatre problématiques:
1) Réponses aux collègues ayant demandé un temps partiel. Nous avons insisté sur la nécessaire rapidité des réponses quant aux jours retenus par l’administration. L’organisation familiale de nombreux collègues en dépend.
L’opération s’avère très compliquée pour les services mais il a été sensible à nos arguments.
2) Réfléchir aux modalités de rentrée échelonnée des PS et TPS au vu du raccourcissement de l’après-midi du mardi de la rentrée scolaire.
3) Préciser le texte sur l’utilisation des locaux scolaires.
4) Préciser la composition du Comité de suivi, qui doit être issue de la représentativité en CDEN.
Pour ce qui est de la responsabilité des directeurs, un texte du Rectorat et un de la Mairie seront présentés les 4 et 6 juin.
Enfin, les dérogations concernant l’aménagement de la semaine scolaire redescendront prochainement dans les écoles qui en ont présentées si des précisions s’avèrent nécessaires. Toutes les demandes seront présentées en instance avec les motifs de refus. Si votre école en a déposé une, merci de nous l’adresser à 75@se-unsa.org.
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Communiqué de SUD EDUCATION 75 lire ici
1 000 enseignants, ASEM, ATE, PVP personnels municipaux ont participé à l’AG intersyndicale du matin. Plus d’une centaine d’entre eux se sont retrouvés au local de SUD Paris pour faire la nique à l’administration et continuer les débats tous ensemble au lieu de faire les réunions imposées !
Décisions de l’AG du matin
- appeler à la grève le jeudi 6 juin, jour du CDEN qui examinera la modification du règlement intérieur type des écoles parisiennes
- appeler à un rassemblement mercredi 5 juin au rectorat de Paris
- appeler tous les conseils des maîtres à adopter une motion rappelant les revendications et s’opposant à la réquisition des salles de classe
D’autre part, l’AG a voté le principe d’une grève dès la rentrée scolaire (le premier mercredi de septembre 2013)
Ce 22 mai démontre encore une fois que la réforme des rythmes scolaires voulue par Peillon et imposée à Paris par Delanoë est plus que jamais contestée. L’intersyndicale premier degré et des syndicats des personnels de la Ville dénoncent d’une même voix la réforme et sa mise en application concrète par la mairie. Chaque jour, un nouveau bricolage est imposé à une catégorie de personnel au dépens de leurs conditions de travail (obligation d’encadrer des élèves pour les ASEM par exemple) Aménager l’école d’aujourd’hui sans revenir sur les programmes, sur l’école du socle commun et la logique de compétence pour les élèves et les personnels est en opposition complète avec nos conceptions SUD Éducation milite pour une école autogérée et émancipatrice.